METHODOLOGIE

Les étapes du projet LINUMEN :

Le projet LINUMEN se déroule en deux phases :

  • phase de co-conception : construction des épreuves d’évaluation en littératie et en numératie émergentes et élaboration des applications numériques sur tablette
  • phase d’expérimentation : tester le dispositif selon une méthodologie expérimentale et longitudinale et suivi d’élèves du début de la moyenne section à la fin de la grande section

 

Les classes qui participent à la phase d’expérimentation sont divisées en deux groupes :

  • une partie s’exerce sur tablettes avec les activités pédagogiques imaginées lors de la phase de co-conception selon un programme défini à l’avance en concertation avec les enseignants.
  • l’autre partie n’a pas de tablettes à disposition et suit le programme habituellement appliqué par les enseignants.

Le programme scolaire suivi par les deux groupes est identique : il s’agit du programme officiel défini par les orientations du Ministère de l’Education nationale en accord avec les exigences formulées concernant la littératie et la numératie émergentes.

 

Dans les deux groupes, les mesures suivantes seront effectuées puis analysées de manière totalement anonyme :

  • Epreuves en Littératie et Numératie Emergentes (LNE)
  • Epreuves de Fonctions Exécutives (FE)
  • Test du fonctionnement cognitif (intelligence générale)
  • Questionnaire auprès des enseignants sur les activités pédagogiques réalisées en classe
  • Questionnaires auprès des parents sur leurs croyances et pratiques éducatives

Cela nous permettra de tester l’efficacité du dispositif en fonction des caractéristiques des élèves et des classes. Nous saurons alors si le fait de s’exercer via les activités pédagogiques développées sur tablette produit des effets différenciés sur les apprentissages des élèves ayant des compétences initiales ou des caractéristiques sociales différentes.

L’ambition du projet LINUMEN est de proposer aux enseignants, au terme de cette phase d’expérimentation, un dispositif qui intègre les résultats de la recherche sur les apprentissages des élèves et sur les pratiques enseignantes. En permettant la différenciation du parcours des élèves, il pourrait favoriser la réduction des inégalités cognitives et donc aussi un accrochage scolaire précoce. Notre démarche s’inscrit ainsi dans le courant de « l’éducation fondée sur les preuves ».